Retrouvez ma tribune sur l’Intelligence artificielle dans La revue du trombinoscope.

Son développement touche l’ensemble des domaines et des secteurs et l’IA va désormais jouer un rôle bien plus important que celui qu’elle jouait jusqu’alors et, plus que jamais, il nous faut donner un sens à son développement car elle est source de progrès et de liberté pour l’humanité.

Il faut positionner la France et l’Europe à l’avant-garde de cette révolution naissante et ainsi participer au progrès humain, social et environnemental.

Première technopole européenne et berceau du numérique, Sophia Antipolis – dont je suis le député – souhaite mobiliser l’ensemble de son écosystème – universités, collectivités locales, centres de recherche (INRIA, CNRS…) et entreprises (Accenture, Amadeus…) – sur cette grande révolution et entend aujourd’hui avoir une approche globale transdisciplinaire pour participer à la mise en œuvre rapide de cette feuille de route.
C’est dans ce sens que le gouvernement a désigné Sophia Antipolis comme un des 4 territoires en France pour accueillir un Institut Interdisciplinaire de l’Intelligence Artificielle.

A l’aube d’une révolution technologique, de la même ampleur que l’imprimerie de Gutenberg et l’avènement du siècle des lumières, j’appelle de mes voeux un sursaut d’intelligence collective, au delà des partis politiques, au delà même des Etats.

Que l’intelligence artificielle devienne un projet d’avenir, fédérateur, européen, seule condition pour rattraper le retard, hélas considérable, vis à vis de la sphère privée et notamment des GAFA.