Aujourd’hui, en ce 1er novembre, la communauté nationale se retrouve dans toutes les communes de France autour des monuments aux morts.

Cette cérémonie nous rappelle que notre histoire nous conduit à commémorer les évènements tragiques au cours desquels tant d’hommes et de femmes de toutes les générations du feuont versé leur sang.

Ils ont versé leur sang pour la défense des valeurs essentielles de justice et de liberté qui constituent le ciment de notre pays, le ciment de notre nation.

Leurs combats pour ces valeurs universelles que porte notre belle devise républicaine seront toujours les nôtres.

Car cultiver la mémoire de l’histoire dont ils sont porteurs, c’est être dignes des sacrifices consentis et souligner le courage, l’abnégation, la détermination dont ils ont fait preuve.

Car cultiver la mémoire, c’est rappeler encore que la France est constituée de ces sacrifices etégalement de ceux que nous ferons pour elle.

Car cultiver la mémoire, c’est affirmer enfin que,

les soldats,

les rapatriés,

les Harkis,

les morts en Afrique du Nord,

les déportés,

les prisonniers de guerre,

tous ceux, dont nous avons honorer la mémoire ici au cimetière de Rabiac, tous, ont construit notre République !

Parce « qu’on aime la maison qu’on a bâtie et qu’on transmet »écrivait Ernest Renan,

Il nous appartient maintenant d’éveiller les consciences desjeunes générations qui sont trop souvent en manque de repères sur la mémoire et l’histoire de notre pays.

Il est de notre devoir de leur dire que ce sang versé par ceux dont nous honorons aujourd’hui les sacrifices, le fut pour défendre un idéal : vivre libre !

Que le passé n’est pas un fardeau et qu’il se vit au présent.

Leur rappeler que la paix est un bien précieux que nos combattants nous ont légué. Qu’elle se préserve, se maintient,qu’elle n’est jamais acquise. Que nous devons reconnaissance aux soldats d’hier et… d’aujourd’hui.

Qu’elle est sur notre continent une conquête historique inestimable !

Soyons donc les dépositaires et les passeurs d’un héritage qui nous dépasse et donnons à notre jeunesse une mémoire qui va bien au-delà de son existence personnelle : celle de notre République !

En conclusion, je dirai que nous savons depuis Chateaubriand que « les morts instruisent les vivants » et j’oserai ajouter que le passé est notre force et notre élan à tous pour surmonter les obstacles.

Par cet élan, encore cette année, nous avons contribuer à fairede ce jour, une histoire commune, une reconnaissancepartagée, une pierre de plus à l’édifice du souvenir.