Monsieur le Premier ministre, en période de crise, le temps est notre ennemi.
Hier, vous avez évoqué l’arrivée d’une crise économique majeure en France.
Trop tard, cette crise est déjà là depuis longtemps.
Le manque d’anticipation face aux urgences d’hier conduit aux crises d’aujourd’hui et avec
elles, c’est l’habitude du retard qui s’installe.
Retard déjà face à l’urgence sanitaire :
Masques, tests, gel, gants : quel manque d’anticipation car gouverner c’est prévoir !
Les crises se multiplient et se succèdent, et la gestion chaotique du Gouvernement a des
conséquences catastrophiques.
Conséquence sanitaire d’abord, économique ensuite et…sociale désormais !
Monsieur le Premier Ministre, nous ne pouvons plus perdre de temps.
La relance n’est pas seulement indispensable, elle est urgentissime. Pour de nombreuses
entreprises françaises, il sera trop tard en septembre !!
Chaque jour qui passe, notre économie dégradée fragilise un peu plus nos entreprises, nos
emplois, et notre société toute entière.
Que de temps perdu alors que nos voisins Allemands et Anglais ont déjà amorcé leur relance,
quand vous préférer attendre encore 2 mois !
Que de temps perdu alors que les députés Les Républicains vous ont proposé un plan de relance
puissant, crédible et cohérent dès le mois de mai.
Nous, nous réclamons une relance économique pour accélérer la croissance :
– Pragmatiques et en avance, quand nous vous proposions d’abaisser la TVA à 5,5% dans
les secteurs de l’hôtellerie et la restauration;
– Pragmatiques et en avance, quand nous vous proposions de créer un statut d’intermittents
du tourisme pour défendre l’activité et l’emploi, et particulièrement chez moi dans les
Alpes-Maritimes où le tourisme souffre;
– Pragmatiques et en avance encore, quand nous vous proposions le 11 juin dernier de
voter l’exonération des charges sociales pour l’embauche des jeunes. Vous l’avez
rejetée !
Monsieur le Premier ministre, attendre la rentrée de septembre, c’est faire le choix d’arriver
encore une fois trop tard !
L’urgence économique, c’est maintenant !
A quand le passage des paroles aux actes ?