Depuis juin 2024, Emmanuel Macron a plongé le pays dans l’instabilité. Contre toute attente, le Premier Ministre a décidé de solliciter un vote de confiance à sa politique le 8 septembre prochain. Face à cette décision surprenante, j’ai choisi de consulter mes militants. 

Parmi les rares députés à avoir lancé une telle consultation, j’ai pu constater que les participants à ce sondage ont majoritairement voté en défaveur de la confiance à François Bayrou. Un résultat qui est venu conforter mon choix dans l’orientation de mon vote.   

Je ne fais pas confiance à François Bayrou ni à Emmanuel Macron pour redresser la France. Depuis 2012, François Hollande, Emmanuel Macron et maintenant François Bayrou appliquent les mêmes méthodes : toujours plus de dépenses, toujours plus de taxes, toujours plus d’impôts, et des recettes supplémentaires portées par ceux qui travaillent, investissent et produisent, sans jamais remettre en cause le logiciel de la dépense publique, de l’État providence imaginé à la sortie de la guerre avec une croissance forte, une natalité et une démographie dynamique. Les temps ont changé, les contours de notre État social doivent être redéfinis. 

Je ne perçois pas dans les annonces de François Bayrou, une volonté affirmée de recherche d’économies fortes sur le train de vie de l’État, sur l’assistanat, sur le coût de l’immigration, sur la simplification et la débureaucratisation de nos institutions. 

Suppression de deux jours fériés pour les travailleurs, suppression de l’abattement pour les retraités : encore et toujours les mêmes recettes, encore et toujours les mêmes qui paient.  

Dans ces conditions, je ne signerai pas un chèque en blanc à François Bayrou.

Je porterai, avec mes collègues députés Les Républicains, dans le cadre de la prochaine loi de finances, des mesures de lutte contre la fraude fiscale et sociale, de réduction des coûts de l’AME, un plafonnement des aides sociales et un allègement des dépenses publiques de l’État.