En tant que secrétaire de la mission d’information sur le cannabis, et après six mois de travaux, j’ai voté pour l’usage du cannabis thérapeutique car il pourrait nous permettre de lutter contre certaines pathologies graves telles que la sclérose en plaque ou la maladie de Parkinson.
Face au retard que notre pays a pris en la matière, j’ai plaidé pour une mise en œuvre urgente de son expérimentation qui constitue un préalable indispensable pour la sécurité sanitaire des 700 000 malades potentiellement éligibles à ces traitements.
Le second volet de cette mission d’information qui va débuter concernera les questions au cannabis récréatif.
Si je tiens à réaffirmer l’intérêt d’un usage pharmaceutique règlementé du cannabis thérapeutique pour soigner certaines pathologies graves, je suis convaincu que l’Etat doit fermement combattre le trafic de stupéfiant qui gangrène notre société.
Ainsi, j’estime que la généralisation de la contraventionnalisation des consommateurs de stupéfiant, entrée en vigueur depuis début septembre, est une bonne mesure pour lutter contre l’impunité des simples rappels à la loi si elle est correctement appliquée !
Enfin, je serai particulièrement attentif au déroulement de cette seconde partie de la mission d’information relative au cannabis récréatif, car nous devons continuer de combattre ces trafics de stupéfiant et d’ailleurs, je propose :
Que le Ministre de l’Intérieur autorise nos policiers municipaux à verbaliser ces consommateurs de stupéfiants auxquels ils sont confrontés tous les jours ;
D’automatiser les poursuites pénales devant les tribunaux à l’encontre des récidivistes qui n’auraient pas payer une amende dressée pour usage de stupéfiant ;
De fixer un seuil précis permettant raisonnablement de différencier l’usage du trafic de stupéfiants pour éviter une simple verbalisation des trafiquants.