Dans le cadre de mes travaux parlementaires actuellement en discussion à l’Assemblée nationale sur la lutte contre le gaspillage, je me suis rendu à Valbonne ce matin pour rencontrer les benevoles du « RepairCafé Sophia-Antipolis », qui est l’une des trois premières structures de ce type en France et la première initiée en province.

L’objectif est de réparer les objets en panne au lieu de les remplacer !

Aux côtés de son fondateur Philippe Canner et de son Président Alain Vianes, j’ai pu découvrir une initiative exemplaire, dans le domaine de la lutte contre le gaspillage, de ces acteurs qui ont fait le choix de la rentabilité à la surconsommation.

En privilégiant une démarche eco-responsable, ils favorisent le développement d’une économie circulaire plus respectueuse de nos ressources et de notre environnement.

Enfin, cette démarche innovante contribue au développement des liens sociaux et à la cohésion de nos générations. Ici, reparateurs et visiteurs participent à la co-construction de la seconde vie des objets cassés qu’ils amènent autour d un café.

Par delà les préjugés, chacun apporte son savoir faire, son expertise ou un simple coup de main administratif dans cette impulsion aux multiples facettes où l’on refuse de jeter tout en prenant un maximum de cohésion sociale.

Une vraie expérience co-constructive de la participation citoyenne, bâtie sur la volonté conservatiste, mais qui s’inscrit dans le futur modèle de développement durable que doivent favoriser nos sociétés eco-responsables.