Notre conscience, notre devoir et je dirais même notre honneur, nous interdisent d’oublier les heures sombres de notre histoire. Il y a 80 ans des familles juives, tsiganes, des opposants politiques, des résistants, des personnes handicapées et tous ceux qui étaient trop « différents » aux yeux des nazis, étaient exterminés dans les camps de la mort.
Aujourd’hui, avec les Biotois et leur maire Jean-Pierre Dermit, ainsi qu’avec les Antibois, les Juanais, Jean Leonetti, Alexandra Borchio-Fontimp et les élus d’Antibes Juan les Pins, nous rendons hommage aux victimes et héros de la déportation. N’oublions pas, car l’histoire se répète. Le pogrom du 7 octobre dernier en Israël et l’augmentation vertigineuse des actes antisémites dans notre pays en est la preuve.
À l’image de Denise Holstein, survivante d’Auschwitz, que nous avons mise à l’honneur, en présence de sa fille et de sa famille, et qui a fait de la transmission aux jeunes générations son combat quotidien, nous aussi faisons nous les porte-voix de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme.
Telle la flamme olympique qui dans un symbole de paix, se transmet d’un relayeur à un autre, il est de notre devoir de transmettre inlassablement cette flamme de la mémoire.