J’ai souhaité attirer l’ attention du préfet sur l’impérieuse nécessité de renforcer les effectifs de police du commissariat d’Antibes, qui se trouve actuellement amputé de 13 postes dû à des départs à la retraite ou à des mutations non remplacées, quand cela ne provient pas des arrêts maladie.
Faute d’effectifs disponibles dans des délais raisonnables, je souhaiterais que le préfet puisse autoriser un recours à l’expérimentation d’une mutualisation des forces de police et de gendarmerie nationales sur ce territoire, car j’estime que cette stratégie répondra efficacement aux menaces sécuritaires grâce à la mutualisation des moyens de l’Etat.
En ce sens, je suis persuadé que l’expérimentation d’un tel conventionnement sur la ville d’Antibes qui relève de la compétence police, serait particulièrement adaptée et logique car elle accueille justement des forces de gendarmerie au sein de la caserne Gazan située dans la vieille ville d’Antibes.
Si des initiatives de sécurité publique existent au niveau national, ce type de coordination étatique est encore trop marginale entre les forces de police et de gendarmerie nationales qui coexistent parfois sur un même territoire.
Or, ce manque de collaborations locales entre les forces de sécurité de l’Etat, suscite l’incompréhension de nos concitoyens qui ne saisissent pas toujours ces situations paradoxales !