Aujourd’hui, devant le Ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, et en tant que co-rapporteur sur les OQTF, j’ai voulu rappeler une réalité : notre politique d’éloignement reste largement inefficace.
Trop de décisions d’OQTF ne sont jamais exécutées. Ce déficit fragilise notre maîtrise des flux migratoires et alimente un sentiment d’insécurité.
Nous devons sortir de l’impuissance et agir concrètement. J’ai défendu plusieurs propositions de bon sens :
Augmenter les capacités de rétention administrative
Allonger la durée maximale de rétention à 18 mois pour les profils les plus dangereux
Introduire le bracelet électronique pour les assignations à résidence
Créer un délit de séjour irrégulier (sans incarcération)
Renforcer notre diplomatie pour obtenir plus de laissez-passer consulaires
L’amélioration de la sécurisation des centres de rétentions administratives
Il est temps de reprendre le contrôle.