Cette journée nationale, 75 ans jour pour jour, après la première réunion à Paris des membres fondateurs du Conseil national de la résistance sous la présidence de Jean Moulin, est l’occasion de rappeler toutes les formes de résistance à l’occupation de notre pays.

Tous ont résisté à la barbarie nazie et nous savons quel haut degré a atteint le martyre de certains.

Ils ont combattu pour un même idéal, avec la seule volonté d’affirmer la dignité de la France, unis au péril de leur vie dans la volonté de ne pas accepter l’inacceptable !

Aussi, laissent-ils à tout jamais une trace héroïque dans notre mémoire… la trace du courage, la trace du refus de la servitude, la trace du refus de la France dans l’Histoire.

Grâce à eux, malgré les souffrances de plus en plus dures, les Français se prirent à espérer, à oser croire de nouveau en un avenir,

Ces résistants ont tous leur juste place aux côtés des soldats sur les monuments aux morts qui rappellent, dans nos villages et de nos villes leur sacrifice.
Les pierres de ces monuments, comme cette stèle devant laquelle nous nous recueillons, sont l’éternité de notre mémoire !.

Face à l’islamisme radical, au fanatisme meurtrier, à la barbarie d’un autre temps qui frappent notre pays, nous devons faire nôtres les valeurs de la résistance.
Nous devons à notre tour, redoublant de vigilance, répondre par le courage, par le refus de la passivité.

Je veux en cette occasion rendre un hommage particulier au Colonel Arnaud Beltrame qui ne s’est pas dérobé à cette exigence sur le chemin du devoir qui monte jusqu’au sacrifice suprême.

Je veux aussi saluer plus largement l’action et le dĂ©vouement des forces de l’ordre, de notre Police, de notre Gendarmerie. Elles font vivre le souvenir de ceux qui ont luttĂ© pour le rĂ©tablissement des valeurs de la RĂ©publique que porte notre belle devise.

Enfin, parce que le Conseil National de la Résistance nous a légué l’espoir et la liberté, j’appelle solennellement notre jeunesse à les faire vivre.

Car, comme le disait la grande figure de la résistance, Lucie Aubrac:
« Le mot résister doit toujours se conjuguer au présent ».

Éric Pauget
Député des Alpes-Maritimes.